Avant de quitter le quai, la sécurité doit passer au peigne fin: armement conforme à la division 240, équipements vérifiés, équipage briefé, météo recoupée, et plan B prêt à s’activer. Sécurité à bord : check-list avant de lever l’ancre n’est pas qu’une liste d’objets, c’est une méthode et des réflexes. Entre les gilets auto-gonflants (Spinlock, Plastimo, Baltic, Secumar), les moyens de communication (Navicom, Icom, Garmin), et les radeaux (Survitec, Ocean Safety, Lalizas), chaque détail compte. Un bateau préparé évite les urgences et transforme la sortie en mer en plaisir lucide. L’expérience montre que les incidents naissent souvent d’un petit oubli: un feu de navigation défaillant, une longe non fixée, un mouillage mal étalingué. Ce guide pratique, nourri d’exemples concrets et d’habitudes efficaces, propose une check-list vivante pour prendre la mer avec calme, quelles que soient la zone et la durée de navigation.
En bref : sécurité à bord et check-list avant de lever l’ancre
- 🧭 Vérifier l’armement division 240, l’état des gilets, harnais et longes, et la péremption des fusées: la base de la sécurité à bord.
- 📡 Tester les communications (VHF Navicom/Icom, AIS/GPS Garmin) et préparer un plan B météo + mouillages de repli.
- ⚓ Contrôler le pont: ancre étalinguée, feux opérationnels, drisses/écoutes rangées, pare-battages prêts pour la sortie/entrée de port.
- 🛠️ Ouvrir la cale moteur, vérifier fluides/filtration/charge batteries, pompes de cale et outillage; rien de plus coûteux qu’un incident évitable.
- 🧑✈️ Faire un briefing rôles et répétition “Homme à la mer” (Quick Stop/Boutakoff), sac de survie prêt avec trousse, eau, moyens lumineux.
- 🗺️ Préparer la route: cartes à jour, avis aux navigateurs, règles de priorité; une check-list avant de lever l’ancre qui fluidifie toutes les manœuvres.
Réfléchissez bien avant de lever l’ancre : les questions essentielles à poser sur l’armement et la réglementation
La division 240 structure la sécurité à bord en France: zones, distances d’un abri et équipements associés. La simple présence du matériel ne suffit pas; l’efficacité repose sur le contrôle fonctionnel et la localisation claire de chaque élément. Un “plan sécurité” du bateau, schématisé et affiché près de la table à cartes, indique l’emplacement des extincteurs, couvertures anti-feu, coupe-batterie, vannes de gasoil et prises d’eau. Ce plan, consulté en 10 secondes sous stress, change la donne lors d’un départ de feu ou d’une voie d’eau.
Gilets auto-gonflants et harnais doivent correspondre à la zone: 150 N pour le côtier, 275 N pour les zones engagées ou équipage en vêtements lourds. Des marques éprouvées comme Spinlock, Plastimo, Baltic et Secumar offrent des modèles ergonomiques avec déclenchement hydrostatique et sous-cutales. Le radeau de survie, révisé dans les délais, s’envisage type ISO 9650-2 en côtier et ISO 9650-1 pour le large; Sur les gammes, Survitec, Ocean Safety et Lalizas font référence avec des packs côtiers ou hauturiers.
Un retour d’expérience fréquent: un équipage retrouve ses feux de détresse périmés au moment d’un contrôle. L’échéancier collé sur la porte du placard sécurité, avec dates prévisionnelles de remplacement, évite ce piège. Même principe pour les extincteurs: manomètre dans le vert, goupilles en place et accès dégagé. Les contrôles mensuels prennent quelques minutes et peuvent se faire pendant une courte pause à bord.
Pour le cadre réglementaire et la préparation de zone, un détour par des ressources pratiques aide à cadrer les choix: la navigation côtière en voilier rappelle les spécificités vents/courants et le niveau d’armement adapté, tandis que la préparation de route, visible via lire une carte marine et tracer une route, consolide la culture de sécurité. Ces lectures, partagées la veille avec l’équipage, valent un mini-briefing collectif.
- 🧯 Vérifier extincteurs et couverture anti-feu (accès, pression, date) et afficher leur emplacement sur le plan de bord.
- 🦺 Préparer gilets/harnais/longes par personne, tailles ajustées, sous-cutales présentes, couteau à portée. Étiqueter au nom de chaque équipier.
- 🛟 Confirmer radeau, trousse étanche de survie, feux de détresse non périmés, lampe étanche + piles.
- 🧭 Avoir cartes à jour, route préparée, mouillages de repli notés, et vérifier les avis aux navigateurs.
- 📑 Rassembler documents: immatriculation, assurance, permis si requis, déclaration radio.
| Zone ⛵ | Gilet recommandé 🦺 | Radeau 🛶 | Signaux 🔦 | Référence marques 🏷️ |
|---|---|---|---|---|
| Côtière | 150 N auto-gonflant | ISO 9650-2 (recommandé) | Fusées main + lampe étanche | Spinlock, Plastimo, Baltic |
| Semi-hauturière | 150–275 N + sous-cutale | ISO 9650-1 (obligatoire) | Parachute + fumigènes | Secumar, Survitec, Lalizas |
| Hauturière | 275 N + harnais/longes | ISO 9650-1 longue durée | Kit complet + VHF portable | Ocean Safety, Plastimo |
Une équipe témoin a gagné un temps précieux en affichant un QR code vers la liste d’armement, scannable par smartphone: chacun voit ce qui est où. L’étape suivante du contrôle embarque la communication et la météo, base du plan B.
La vidéo pédagogique renforce les automatismes: la mémoire visuelle accompagne le geste. Prochaine étape: connecter armement et stratégie de communication.
Liste de contrôle de sécurité nautique : un guide étape par étape avant la météo, la route et la communication
La météo structure la décision de départ. Bulletins croisés (météo marine, modèles, observations locales) et contraintes de marée déterminent le créneau. Une habitude payante consiste à noter sur la carte les zones d’accélération de vent, le fetch et les abris accessibles en 30 à 60 minutes. Un plan B, parfois un simple mouillage forain abrité de la houle, sauve la sortie.
Côté route, la préparation mêle navigation papier et électronique. Tracer sa route sur carte papier ancre les repères; le traceur Garmin ou équivalent valide les distances, les relèvements et les marges de sécurité. Un équipage gagne en autonomie quand chacun sait lire une carte et reporter un relèvement. Pour une remise à niveau rapide, la ressource lire une carte marine et tracer une route récapitule l’essentiel.
La communication s’appuie sur une VHF fixe (Navicom ou Icom) correctement programmée (MMSI, ASN) et une VHF portable chargée. Un test radio avant d’appareiller, avec réponse d’un poste à terre ou d’un voisin, confirme l’émission/réception. L’AIS, souvent intégré aux solutions Garmin, apporte une conscience situationnelle autour des rails. En complément, une balise de détresse EPIRB/PLB (Ocean Safety, Survitec) sécurise le scénario “avarie majeure”.
Un cas vécu au quai: une antenne VHF déconnectée dans le mât réduit la portée à quelques encablures. Le test de portée (appel à un sémaphore/port distant) détecte ce souci avant le large. L’équipage s’en félicite lorsque le plafond tombe et que la visibilité disparaît.
- 🌦️ Recouper 2 sources météo minimum, noter le plan B et le “no-go” (limite de vent/mer).
- 🗺️ Préparer les waypoints, gisements de dangers, et marges latérales sur carte + électronique.
- 📻 Tester VHF (canal 16), ASN/MMSI, AIS actif, balise EPIRB/PLB armée et enregistrée.
- 🔋 Charger téléphones, VHF portable, powerbank; vérifier tension batterie de servitude.
- 📝 Briefer l’équipage sur l’appel de détresse et le message type (MAYDAY/PAN PAN).
| Outil 📡 | Test à réaliser ✅ | Marques utiles 🏷️ | Astuce ⚙️ |
|---|---|---|---|
| VHF fixe | Appel canal 16 + ASN | Navicom, Icom | Vérifier antenne/coax 🛠️ |
| VHF portable | Charge + étanchéité | Icom, Plastimo | Stocker en sac étanche 💧 |
| AIS/GPS | Trafic affiché + position | Garmin | Activer CPA/TCPA ⏱️ |
| EPIRB/PLB | Auto-test périodique | Ocean Safety, Survitec | Mettre MMSI/contacts 📲 |
Pour les départs sous tension (courant traversier, vent de travers), une révision des enchaînements aide l’équipe. Un rappel des manœuvres de départ emprunte au monde de la régate des réflexes précis: timing, ligne dégagée, communication claire. Même en croisière, ces routines rendent la sortie fluide.
L’équipage apprécie une check-list plastifiée près de la barre, avec cases à cocher au feutre effaçable. Voisinage, trafic et zones de silence radio s’y ajoutent pour les chenaux serrés. Prochaine étape: sécuriser le pont, le mouillage et la signalisation lumineuse.
La vidéo met en images la phraséologie radio et les réglages utiles. Place maintenant au pont et aux manœuvres, là où la mécanique des gestes prend le relais.
PRÉPARER VOTRE BATEAU POUR UNE SORTIE EN MER : pont, mouillage, feux et gestes sûrs
Une ergonomie de pont soignée évite les entorses et les cordages qui s’emmêlent sous pression. Les écoutes et drisses, lovées proprement, sortent sans coques ni vrilles. Les pare-battages sont prêts pour le retour dès la sortie: deux sacs dédiés, un pour amarres, l’autre pour pare-battages, positionnés près du cockpit. Les feux de navigation, contrôlés de jour, garantissent la lisibilité nocturne: bâbord rouge, tribord vert, poupe blanche, mât tout horizon en blanc. Le feu de mouillage reste blanc fixe, distinct des feux de route.
Le mouillage se vérifie à quai: ancre fixée au câblot/chaîne, manille sécurisée, épissure intacte, et étalingure présente côté puits de chaîne. Un morceau de garcette colorée tous les 10 m simplifie l’estimation de longueur filée. Une anecdote fréquente: une ancre non attachée au fond du puits qui part avec la chaîne… Le contrôle d’étalingure élimine cette mésaventure. Sur un voilier, le passage des drisses dans la tête de mât doit être confirmé; une drisse passée derrière un réa peut cisailler sous charge.
Les gestes autour de l’homme à la mer (MOB) se répètent au calme: “Un homme à la mer”, bouée fer à cheval + feu à retournement, veilleur qui pointe le doigt vers la personne, touche MOB sur le GPS, appel sur canal 16. En voilier, la technique Quick Stop structure l’approche: remonter au vent au moteur, virer en gardant la voile d’avant à contre, puis s’arrêter sous le vent pour la récupération. En bateau à moteur, la manœuvre de Boutakoff évite de passer l’hélice près de la personne, avec un rectangle d’évitement avant retour à vitesse réduite.
- ⚓ Vérifier ligne de mouillage: ancre, manille, émerillon, repères de longueur, étalingure.
- 🧵 Contrôler drisses/écoutes: pas de ragage, pas de torons ouverts, lovage clair.
- 💡 Tester feux: couleurs, intensité, continuité, contacts propres.
- 🧽 Dégager le pont: taud, papiers, objets volatils; fermer hublots/filières.
- 🛟 Préparer bouée fer à cheval + feu de retournement à portée immédiate.
| Élément de pont ⚓ | Point de contrôle 👀 | Fréquence 🔁 | Astuce pratique 💡 |
|---|---|---|---|
| Ancre/chaîne | Manille serrée + étalingure | Avant chaque sortie | Repères tous les 10 m 🎯 |
| Feux nav. | Couleur/continuité | Hebdo + nuit | Spare LED + fusibles 💡 |
| Drisses/écoutes | Ragage/noeuds | Mensuel | Gaines anti-ragage 🧵 |
| Bouée + feu | Fixation/charge | Avant départ | Essai feu retournement 🔦 |
Pour les adeptes de départs dynamiques, un détour par les manœuvres de départ de régate raffine la coordination: annonces claires, lignes dégagées, répartition de tâches. Même hors compétition, ces repères fluidifient l’action en équipage réduit.
Transition naturelle vers l’intérieur du bateau: un pont irréprochable se double d’une mécanique en ordre, car la meilleure manœuvre ne compensera pas un moteur qui cale au moment critique.
Guide de sécurité à bord : moteur, énergie, intérieur et postes critiques
Un coup d’œil sous la marche de descente révèle l’état du cœur mécanique. La cale moteur doit rester sèche; toute trace d’huile ou de carburant appelle une vérification: durites, colliers, filtre décanteur. Le niveau d’huile, de liquide de refroidissement et le plein de carburant se cochent avant l’appareillage. Une panne sèche survient souvent par négligence du bidon de réserve: 5 litres de gasoil, bien calé, ont déjà sauvé plus d’un retour au port.
Les pompes de cale—automatique et manuelle—se testent à quai. Un flotteur bloqué fait croire à une sécurité qui n’existe pas. Un essai consiste à lever le flotteur et vérifier l’écoulement: quelques secondes suffisent. Sur l’électrique, les batteries doivent afficher une tension compatible avec l’itinéraire prévu. Les consommateurs forts (réfrigérateur, guindeau, pilote) se gèrent avec parcimonie au départ pour conserver une marge.
Les instruments méritent un test croisé: compas, loch/speedo (capteur propre, cache retiré), sondeur et AIS. Un capteur de vitesse bloqué par une algue se dépiste en observant une vitesse nulle malgré l’avancement. Côté habitabilité, rangements sécurisés et cuisine stabilisée réduisent les chutes d’objets. L’objectif: rien qui vole, rien qui cogne, rien qui flambe.
- 🛢️ Huile/REFROIDISSEMENT: niveau, absence de fuite, bouchons bien serrés.
- ⚡ Batteries: tension au-dessus du seuil, alternateur qui charge, coupe-circuit identifié.
- 💧 Pompes de cale: essai flotteur + pompe manuelle, tuyau d’évacuation sans pincement.
- 📟 Instruments: compas, sondeur, speedo, AIS, traceur Garmin validés.
- 🧰 Outillage: jeu de clés, filtres, courroie, ruban auto-amalgamant, serre-câbles.
| Élément moteur 🔧 | Contrôle ✅ | Valeur repère 📏 | Remarque 📝 |
|---|---|---|---|
| Huile | Niveau + propreté | Entre min/max | Joint bouchon sain 🛡️ |
| Refroidissement | Niveau + courroie | Tension correcte | Impeller en stock 🐙 |
| Carburant | Plein + réserve | ≥ 1/3 de marge | Filtre décanteur clair 🫧 |
| Batteries | Tension/charge | ≥ 12,5 V au repos | Borniers serrés 🔩 |
Le type de carène change la donne en manœuvre et sécurité: un monocoque pardonne différemment d’un multicoque, tout comme la stabilité varie entre dériveur et quillard. Anticiper l’inertie, le rayon de giration et la prise au vent du bateau aide à dimensionner les marges en port. Le rangement intérieur s’adapte: cuisine compacte, casseroles fixées, et réchaud à cardan sécurisé.
Dans la cabine, les couchettes se préparent avec des rangements accessibles aux gilets/harnais. Les équipements à forte consommation se débranchent avant le départ pour préserver l’énergie. Le câble de quai doit être rangé dans son coffre, pour éviter toute chute à bord. Un équipage témoigne avoir retrouvé un speedo bloqué par une feuille au moment de quitter le port; un coup d’éponge sur la sonde a réglé la question en deux minutes.
La mécanique prête, l’équipage peut se concentrer sur ses rôles et la coordination, dernière couche de la sécurité active.
Guide de sécurité à bord | Du briefing d’équipage aux exercices MOB et au sac de survie
Un briefing clair met tout le monde au même niveau: gilets, harnais, longes, déplacement sur le pont, veilles, et protocole radio. Le port du gilet devient réflexe hors cockpit, de nuit, et par mer formée. Les modèles auto-gonflants modernes de Spinlock, Plastimo, Baltic et Secumar proposent coupe-circuit, sous-cutale et capuche anti-aspiration. Les lignes de vie posées à plat, du cockpit à l’avant, offrent une progression attachée. Une routine simple: on clippe en sortant, on déclippe en rentrant.
L’exercice “Homme à la mer” s’intègre à chaque sortie longue. Rappels: annonce forte, bouée fer à cheval + feu, veilleur qui garde le doigt pointé, pression MOB sur le GPS, appel canal 16. Voilier: Quick Stop avec voile d’avant à contre pour casser la vitesse. Moteur: Boutakoff, rectangle d’évitement, retour au ralenti, point mort à mi-distance, récupération par l’échelle de bain moteur au point mort. Chacun doit connaître son rôle précis.
Radeau et sac de survie se préparent: radeau révisé (Survitec, Ocean Safety, Lalizas) positionné accessible, sanglé mais largable, et sac de survie contenant trousse de secours, eau scellée, rations, moyens lumineux et de communication. Le canal 16, la procédure ASN, et le message type sont placés sur une fiche plastifiée près de la VHF.
- 🦺 Gilets par personne: taille ajustée, cartouche ok, déclencheur contrôlé, sous-cutale.
- 🪢 Lignes de vie: posées et testées; longes doubles avec mousquetons largables.
- 🧑⚕️ Trousse de secours: anti-mérule, anti-nausée, bandages, ciseaux, gants.
- 👜 Sac de survie: eau, rations, PLB, lampe flash, miroir, sifflet, couteau.
- 📞 Radio: procédure MAYDAY/PAN PAN, canal 16, ASN programmée.
| Rôle 🧭 | Responsabilités 🎯 | Geste clé ✋ | Équipement 🧰 |
|---|---|---|---|
| Chef de bord | Décision départ/plan B | Annonce claire | VHF Navicom/Icom 📡 |
| Veilleur | Surveillance/MOB | Doigt pointé 👆 | Lampe étanche 🔦 |
| Barreur | Manœuvre Quick Stop/Boutakoff | Ralenti/point mort | Compas + GPS Garmin 🧭 |
| Secours | Trousse + hypothermie | Capuche/gilet | Gilet Spinlock/Plastimo 🦺 |
Pour les projets en famille, une lecture utile: choisir un voilier de croisière familiale pour adapter confort et sécurité aux enfants (gilets junior Baltic, Secumar), et pour les envies de plus d’espace, l’angle achat d’un catamaran d’occasion passe au crible l’ergonomie et les équipements. Ces choix conditionnent l’organisation des rôles et la redondance du matériel à bord.
Les associations de sauvetage—SNSM—méritent d’être soutenues; elles forment, préviennent et interviennent quand tout se complique. Entretenir la culture de l’exercice garde les réflexes actifs et libère l’esprit pour savourer la navigation.
Les images fixent les gestes sous stress: le meilleur moment pour les apprendre, c’est au calme. Dernière étape de la check-list: recoller toutes les briques dans un plan fluide de départ.
La check-list avant de prendre la mer : documents, priorités de manœuvre et routine de départ
La routine de départ condense tout: papiers, port, timing, check final. Les documents obligatoires se rangent ensemble: immatriculation/acte de francisation, assurance, permis si requis, déclaration radio, et carnet de maintenance si longue croisière. Une pochette étanche dédiée, accessible près de la table à cartes, évite les fouilles stressantes au ponton.
Le port impose son propre rythme: disponibilité des places, zone de circulation, horaires de marée/écluses. L’équipage assigne les postes: barreur, pare-battages/amarres, veilleur, et opérateur radio. Une brève répétition “sortie de place” au ralenti cimente la coordination. Les priorités de route se révisent, car le meilleur moyen d’éviter un accrochage reste de l’anticiper.
La santé au soleil compte dans la sécurité globale: hydratation, lunettes polarisantes, et crème adaptée. Un équipier de peau sensible améliore nettement sa journée avec une protection travaillée; un guide comme crèmes solaires pour peaux sensibles aide à choisir sans improvisation. Qui dit sécurité dit lucidité: chaleur et déshydratation font chuter la vigilance.
- 📂 Documents: immatriculation, assurance, permis, déclaration radio, plan sécurité.
- 🕓 Météo/marée: créneau départ/arrivée, chenaux, alternatives d’abri.
- 🧑✈️ Postes: barreur, amarres, pare-battages, veille, radio; annonce des ordres.
- 🚦 Règles: priorités, vitesse en port, veille permanente et distances de sécurité.
- 🧴 Santé: eau, chapeau, crème, anti-mal de mer; snack facile d’accès.
| Étape 🪪 | Action 🎯 | Validation ✅ | Détail utile 🧩 |
|---|---|---|---|
| Papiers | Pochette étanche | À la table à cartes | Copie numérique cloud ☁️ |
| Port | Sortie planifiée | Brief 2 min | Numéro capitainerie 📞 |
| Postes | Assignation | Go/no-go | Mots-clés courts 🗣️ |
| Route | Waypoints + repli | Feutre effaçable | Temps/passerelles ⏱️ |
Ce canevas se décline selon le bateau et le programme. Les lecteurs qui explorent régulièrement la côte trouveront dans la page dédiée à la navigation côtière en voilier des repères supplémentaires pour lier plan de route, forces de courant et options de mouillage. Dans tous les cas, une sortie réussie naît d’une préparation calme et partagée.
Réfléchissez bien avant de lever l’ancre : transformer la check-list en réflexes durables
La check-list n’est pas une corvée, c’est un bouclier mental. En l’intégrant à des habitudes, elle libère l’attention pour la navigation et donne confiance à l’équipage. Les points sensibles gagnent à être cartographiés: coupe-gaz, coupe-batterie, vannes d’eau de mer, extincteurs, trousse de secours, radeau, sac de survie. Une feuille plastifiée avec plan numéroté réduit le temps de recherche en cas d’alerte.
Le suivi dans le temps se gère avec un registre: dates de révision radeau, cartouches de gilets, fusées, extincteurs, VHF, balise EPIRB. Un tableau simple, collé à bord, évite l’effet “on verra plus tard”. L’équipage aime aussi la visibilité: chacun sait, chacun agit. Les mesures les plus efficaces restent souvent les plus simples: rangements dédiés, étiquetage, routines de test.
La formation continue nourrit ces réflexes. Une sortie mensuelle “drill” de 30 minutes avec MOB, feu de retournement, call fictif sur VHF (sans saturer le canal 16), et test de pompes crée une culture de bord. Ceux qui naviguent en régulier peuvent s’inspirer des timings de départs de régate pour standardiser les annonces et les gestes.
- 🧭 Plan de bord: emplacements critiques numérotés + QR codes vers notices.
- 🕒 Échéancier: révisions/PEP (périmés/échanges/prévisions) collé près de la table à cartes.
- 🎒 Sac de survie: check trimestriel, eau/rations renouvelées, lampes testées.
- 🧑🎓 Formation: drill MOB, VHF, pompes, feu; retour d’expérience écrit.
- 🤝 Culture: chacun connaît un 2e rôle, redondance des compétences à bord.
| Habitude 🧠 | Fréquence 🔁 | Gain de sécurité 🛡️ | Mini-outil 🧰 |
|---|---|---|---|
| Contrôle gilets | Mensuel | Port spontané + fiabilité | Cartouche + pastille 💧 |
| Test VHF/AIS | Avant départ | Alerte efficace | Checklist radio 📻 |
| Essai pompes | Mensuel | Réaction voie d’eau | Éponge + seau 🪣 |
| Radeau/sac | Trimestriel | Survie initiale | Sac étanche 🎒 |
Pour approfondir l’adéquation bateau/programme, explorer le duo bateau/équipage reste utile: de la section “famille” déjà citée à la préférence carène/voiles, jusqu’aux projets d’évolution vers plus d’espace, consultables via l’angle catamaran d’occasion. La cohérence globale—matériel, gestes, météo, formation—produit un calme actif à bord, et la check-list devient une seconde nature.
Questions pratiques sur la route, la carte et les choix de bateau
Choisir et préparer le support de navigation impacte directement la sécurité. Une relecture de lire une carte marine alimente des réflexes précis aux postes de veille. La compréhension des forces et limites d’un monocoque contre un multicoque, ou d’un dériveur versus quillard, calibre les marges au portant comme au près. Et pour les projets à bord avec enfants, choisir un voilier de croisière familiale aide à concilier confort et sécurité active.
FAQ sécurité à bord : check-list avant de lever l’ancre
Quel gilet choisir pour une navigation côtière de nuit ?
Un auto-gonflant 150 N avec sous-cutale et lampe flash intégrée offre un bon compromis. Des modèles de Spinlock, Plastimo, Baltic ou Secumar proposent capuche anti-aspiration et déclencheur fiable. Ajuster la taille et tester l’ergonomie sur le pont avant départ.
Quand remplacer les fusées de détresse et les extincteurs ?
Se référer aux dates de péremption indiquées par le fabricant. Coller un échéancier à bord et contrôler mensuellement le manomètre des extincteurs (zone verte). Remplacer tout élément périmé avant la saison.
Comment tester efficacement la VHF et l’AIS avant départ ?
Faire un appel de test sur le canal 16 (réponse d’un poste à terre) et un essai ASN. Vérifier l’antenne et le câble coaxial. Sur AIS, confirmer l’affichage de cibles et les alarmes CPA/TCPA. Des marques comme Navicom, Icom et Garmin facilitent ces vérifications.
Que mettre dans un sac de survie prêt à emporter ?
Trousse de secours, eau scellée, rations, lampe flash, sifflet, miroir, PLB/EPIRB, couverture isotherme, couteau, quelques outils et moyens de signalisation. Placer le sac près du radeau et le vérifier chaque trimestre.
Faut-il répéter la manœuvre Homme à la mer à chaque sortie ?
Une répétition régulière ancre les gestes. Au minimum à chaque début de saison et avant une longue navigation. Varier Quick Stop (voilier) et Boutakoff (moteur) pour maintenir les réflexes.
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